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Pour l’avant-veille, La Valise d’Elis s’est offerte une sortie en amoureux… Cela faisant très longtemps, trop longtemps et rien comme une date spéciale pour sortir de la morosité.

La proposition vient de Chéri d’ailleurs, qui a tout organisé (celui-là vaut de l’or, dirait une vieille tante 😉

Bien sur, dans la folle vie que nous menons, tout cela s’organise et il commence par réserver les lieux, non sans avant vérifier que la nounou-ange-gardien est disponible et peut rester jusqu’à… je ne sais pas quelle heure. Je me charge de la nounou, lui des réservations, et hop ! C’est parti !

Une soirée entre adultes, sans durée précise, où on peu faire ce que l’on veut en toute liberté ! Oh my God ! La Valise d’Elis en avait besoin, en avait envie, en rêvait même, mais les aléas du quotidien font qu’à chaque fois on trouve une excuse, on est trop fatigué mais on fait quoi avec Chupinette, et ça coute cher et il faut organiser… Mais on a tort, et dé-ci-de-ment on devrait le faire plus souvent…

On commence par une petite coupe remplie d’un nectar des ciels dans un bar chic du centre de Paris… Des bulles, fines mais piquantes qui descendent la gorge tout en remontant au cerveau, qui allègent les jambes, qui réchauffent le corps et qui annoncent le prélude de la soirée.

Ensuite on marche un quart d’heure dans la nuit, à Paris. On se faufile dans les rues main dans la main, on synchronise nos pas, hanche contre hanche, emballés par le bruit des voitures qui passent, on regarde nos reflets enivrés dans les vitrines, on a froid, on se serre pour se réchauffer, on marche vers le bonheur.

Un diner en tète à tète, décoration feutrée propice aux regards profonds, à la discussion sans prétention, des mets exquis, fins, encore des bulles tout au long… Un bon repas qui comble, nourrit, donne des forces, nous envoie vers la plénitude. La lumière des chandelles par seul témoin, nos regards se croisent, se cherchent, échangent sans rien se dire.

Ensuite on danse, on se déchaine, on se regarde dans les yeux, on sourit bêtement et on se séduit. On s’embrasse, on s’embrase, on flirte, on trinque, on fête, on s’aime…

Et on rentre à je ne sais pas quelle heure, comblés, complices, soudés, exténués, soûlés, mais ressourcés, vivants, frétillants, plus amoureux que jamais…

Et la Valise d’Elis a fait son plein de bons moments pour tenir la route.

« Cette immense fortune d’être deux« 

Edith Piaf